Lors d’un petit-déjeuner, les cabinets Inergie et
Inférences – réunis pour la circonstance – ont présenté une offre commune
d’audit de communication interne. Cécile Mérieau d’Inergie a rappelé la
nécessité d’évaluer les dispositifs de communication interne auprès des
utilisateurs. Jean Laloux d’Inférences est revenu de son côté sur les
enseignements fournis par les analyses sémantiques de larges corpus constitués
de la « parole » de l’entreprise et de ses salariés.
La communication interne
n’échappe pas au mouvement de défiance des citoyens – qui sont aussi des
salariés – à l’égard de la communication des entreprises. Apparue dès la fin
des années 90 cette défiance n’a pas cessé depuis de s’amplifier. La montée en puissance
des générations Y et Z ne va rien arranger, et c’est donc à nouveaux frais que
les communicants doivent dès à présent se reposer ces quatre questions
fondamentales : dire quoi, comment, à qui et pourquoi ?
Sauf à vouloir rejouer
sempiternellement les partitions qui ont grandement contribué à ce
« malaise dans la communication », la convocation de la sémantique
apparaît comme une approche… sensée !
Quels thèmes sont
privilégiés dans les supports de l’entreprise ? Quels mots sont choisis
pour les aborder ? Quelles valeurs sont explicitement et implicitement
mises en avant ? Quels dispositifs argumentatifs sont mobilisés ?
Quelles signatures sémantiques présentent les différents supports ?
Comment les faire évoluer au regard des réelles attentes des salariés ?
Etc. En analysant des corpus constitués de centaines de milliers de mots
représentant des mégas de données textuelles, les outils et les méthodes
d’Inférences en matière d’analyse sémantique permettent aujourd’hui de répondre
à ces questions.